En ce dimanche de Pâques, Chambéry accueille Paris. Ce match tant attendu devait atteindre un graal sportif. La confrontation annoncée fut au rendez-vous : intense, engagée, à suspense.
Dès l'échauffement, l'ambiance est exceptionnelle : les tambours résonnent, les mains claquent, les kops se répondent par le fameux "AUX ARMES". Le meilleur public de FRANCE à son camp de base à Chambéry, preuve en est pour avoir suivi sur BEIN la seconde demi-finale Nantes-Montpellier. Heureusement qu'il y a un speaker et son micro... Pour le reste!!!!!!!!!!!!!!!!
Dès les premières secondes de jeu, Chambéry est étagée en défense autour d'un dispositif 5-1 avec Tim en poste avancé, muselant, étouffant le demi-centre Hansen, puis Pierre prenant le dessus physiquement sur Vori au poste de pivot. Durant le premier quart d'heure, la meilleure attaque du championnat marque uniquement deux buts (5-2 pour les jaune et noir).
Néanmoins, Titi Omeyer nous prouve une fois de plus qu'il n'a pas les doigts palmés. A l'issue de ce premier quart temps, Philippe Gardent, que je remercie d'ailleurs pour avoir salué les Fondus, pose son temps mort. Paris muscle les débats dans le secteur central, grâce notamment aux rotations. Mais Chambéry continue à très bien défendre, et à tour de rôle, les équipes commencent à faire trembler un peu plus les filets. Hansen prend une double "bâche" contre Yann suite à un jet de sept mètres. A la 25ème minute, le score est de parité (8-8). Edin échoue sur pénalty juste avant la mi-temps. Les joueurs de la capitale virent en tête "au citron", la 30ème avec un petit but d'avance (10-11).
Dès la reprise, les visiteurs accélèrent. Dans ce duel entre maîtres tacticiens, Gardent prend les devants sur Obrvan. Était-ce un avantage pour "Boule", lui qui connait en grande majorité l'effectif chambérien. Résultat des opérations, +3 pour Paris à la 35ème. Le public redouble d'efforts, ce qui permet au CSH de recoller (13-13) à la 37ème grâce à Edin et Marko. A compter de ce moment du match, les locaux furent sanctionnés et obligés de jouer à quatre pendant six minutes, suite à des décisions peu compréhensibles d'un duo arbitral totalement "frigorifié" par le rythme du match et l'immense ambiance du Phare.
Chambéry accumule à tort les penaltys et accuse un retard de quatre buts à la 44ème (13-17). Malheureusement, des passes mal ajustées permettent de bonifier les interceptions. Les Fondus continuent de se déchirer les cordes vocales ; un déficit de quatre buts n'est pas rédhibitoire au hand !!! En cette fin de match, la fraicheur physique a choisi son territoire. Paris termine en roue libre, au bénéfice de son effectif. Chambéry n'a jamais démérité, mais ce soir, c'était presque David contre Goliath. Les meilleurs marqueurs du match: Tim/ Damir(4 buts) et Narcisse/Accambray (4 buts). Score final 25-20 pour Paris.
En conclusion, pour l'intérêt grandissant de ce sport, et dans un avenir très proche, les responsables de la LNH doivent absolument encadrer et formater le corps arbitral méritant qui à l'heure actuelle est à un statut "d'amateurisme" et respectueux de diriger chaque semaine telle ou telle compétitions. Les solutions existent, aux instances dirigeantes fédérales de les appliquer.
ALLEZ CHAMBERY MANU