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résumé du match Chambéry-Montpellier (33-30)

De la stupéfaction à l’euphorie, en passant par quelques grosses gouttes de sueur froide, les Chambériens auront fait passer supporters et public du Phare par tout l’arc-en-ciel des émotions mercredi soir. La venue de Montpellier, après les dernières sorties mi figue mi raisin de Chambéry, n’incitait pourtant guère à un optimisme béat à l’heure du coup d’envoi.

Mais dans un Phare comble et chaud bouillant, c’est un visage transfiguré que les Savoyards ont affiché au cours de cette rencontre, dans le sillage de Marko et Johannes très en verve (8 et 6 buts). La preuve par 23. Comme autant de buts marqués en première mi-temps à des visiteurs empruntés et dépassés par la furia savoyarde. En réussite totale, les Chambériens ont récité le manuel complet du parfait buteur à des Vincent Gérard et Nikola Portner blasés dans les cages montpelliéraines. Un but de Fahrudin en cage vide marqué depuis l’extrémité opposée du terrain par ci, deux penaltys par là, une réalisation de Johannes à la réception d’une passe lumineuse de Yann juste devant la cage adverse comme si de rien n’était, le tout saupoudré de quelques gros arrêts du portier savoyard pour faire bonne mesure… Une véritable démonstration qui permettait aux Chambériens de regagner les vestiaires sur le score ébouriffant de 23 à 16 !

Mais après ces 30 minutes de haute volée, restait néanmoins à tenir le cap en seconde période. Plus facile à écrire qu’à faire, face à des Héraultais remontés comme des coucous helvétiques. Deux infériorités savoyardes successives donnaient l’occasion aux visiteurs de se rapprocher au tableau d’affichage (25-20 (36e), 25-23 (43e)). Sans compter que l’état de grâce dans lequel baignaient les locaux depuis le coup d’envoi avait du plomb dans l’aile. Portner jouait les aimants à ballons, et l’attaque chambérienne se cassait les dents sur une défense montpelliéraine bien plus agressive. L’avance des Chambériens se réduisait comme peau de chagrin, jusqu’à n’être plus que d’une unité (28-27 (48e), 30-29 (53e)). Mais ce n’était point le chant du cygne des Savoyards qui résonnait, eux qui, arc-boutés en défense, parvenaient, à la faveur de quelques arrêts successifs de Julien, à reprendre un peu d’air (32-29 (57e)). Pour finalement s’imposer 33-30, dans une ambiance de feu. Des émotions comme celles-ci, on en redemande à l’envi. Dès jeudi prochain contre Toulouse ?


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