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résumé du match Chambéry - Toulouse (30-29)

Chi va piano, va sano. Et s’ils sont parfois allés pianissimo, au final les Chambériens ont tout de même assuré l’essentiel jeudi soir, en arrachant in extremis la victoire face à Toulouse. Mais loin des envolées lyriques qui avaient enflammé le Phare la semaine précédente face à Montpellier, la partition savoyarde a été moins mélodieuse face au Fénix.

Rapidement menés 2-0 (5e) par leurs hôtes du soir, les Chambériens pouvaient compter sur un Quentin efficace pour revenir à hauteur (2-2, 6e). La suite de la mi-temps fut un jeu du chat et de la souris, avec dans le rôle du chat des Savoyards qui conservaient les devants mais sans jamais parvenir à créer un écart supérieur à 2 buts (6-4, 11e ; 8-6, 15e ; 11-9, 19e). La souris toulousaine se faisant pour sa part un plaisir de se faufiler entre les griffes chambériennes pour systématiquement recoller (8-8, 16e ; 11-11, 20e) … Un ultime but toulousain juste avant la sirène renvoyait de facto les deux équipes au vestiaire dos à dos (15-15).

Et la seconde mi-temps restait dans la même veine. A tour de rôle les deux formations passaient en tête (16-15, 31e ; 18-19, 37e ; 22-21, 43e). Mais dès lors, dans le sillage de Fahrudin (8 buts) qui déployait ses ailes face au Fénix dans cette seconde période, les locaux ne lâchaient plus les rênes. Sans toutefois parvenir à se prémunir d’un retour des Haut-Garonnais (25-23, 49e ; 26-24, 51e ; 27-26, 54e). Ce qui offrait une nouvelle fois une fin de match à couteaux tirés au public du Phare, au grand dam des nerfs des supporters. Cardiaques s’abstenir, le suspense fut hitchcockien jusqu’à l’ultime seconde, entre l’égalisation toulousaine à 30 secondes de la fin, le but salvateur de Melvyn à 13 secondes et un dernier tir des visiteurs sur le gong qui terminait dans les bras de Yann… Une victoire sur le fil (30-29) qui permet aux Chambériens de prendre un peu d’air à la 5e place du classement, et d’aborder plus sereinement une semaine chargée et compliquée avec un déplacement à Paris et un quart de coupe de France à Saint-Raphaël. Chaud devant !


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