Le championnat entre parenthèses, c’est le 2e tour de la coupe EHF qui avait les honneurs du Phare ce week-end, avec la venue de Rishon Lezion. Et si les Chambériens avaient fait la moitié du chemin la semaine précédente en s’imposant 29-24 en Israël, il leur restait néanmoins à transformer l’essai pour s’éviter une grosse désillusion.
D’autant que les Israéliens n’avaient pas l’intention de leur faciliter la tâche en jouant les victimes expiatoires. Pour preuve ce début de match accroché, les deux formations se rendant but pour but (2-1, 7e ; 2-4, 11e ; 4-4, 12e). Mais sur la lancée des bonnes intentions affichées à Aix mercredi, et au bénéfice des nombreuses pénalités infligées à leurs visiteurs, les Chambériens parvenaient à prendre deux longueurs d’avance (9-7, 18e ; 11-9, 23e). Et à les conserver bon an mal an bien en main jusqu’à la pause (14-12).
Sans être impériaux, les Savoyards paraissaient plutôt sereins à l’heure d’aborder la seconde mi-temps, plus à l’aise dans leurs baskets et dans leur jeu. Amine et Queido à la manœuvre doublaient le pécule des Savoyards (16-12, 33e ; 18-14, 36e), qui semblaient alors dans une dynamique que rien ne semblait devoir enrayer. Pas même le chrono récalcitrant qui s’invitait dans les débats… Mais si le cours du temps repartait dans le bon sens, les Chambériens eux retombaient quelque peu dans leurs travers. Le temps d’un petit rappel à l’ordre qui voyait les Israéliens réduire la marque (18-16, 39e ; 19-17, 42e ; 21-19, 44e), sans cependant avoir le temps d’offrir de grosses sueurs froides au public du Phare. Queido, très en verve samedi (7 buts), se chargeant derechef d’offrir un bon bol d’air aux siens (25-20, 47e). La fin de la partition chambérienne n’offrait dès lors plus de gros couac, jusqu’à la note finale (31-27).
Reste que si les locaux ont eu quelques passages en mode courant alternatif, toujours est-il que cette première victoire à domicile doublée d’une qualification pour le 3e tour européen redonnait des couleurs au moral chambérien. Et avec la venue de Paris au Phare dans le viseur, ça ne peut pas faire de mal…
PHOTO LAURENT THEOPHILE