top of page

résumé du match Chambé - Istres (31-33) coupe de la ligue


Elle aurait pu faire office de bouffée d’oxygène pour des Chambériens en mal de succès. A contrario, la coupe de la ligue s’est transformée dimanche en véritable chape plombant tant et plus leur début de saison peu reluisant. Face à une formation d’Istres évoluant dans la division inférieure, belle était l’occasion pour eux de se remettre dans le sens de la marche. Même pas…

La faute à une première mi-temps calamiteuse. Envolés, les progrès entrevus depuis quelques rencontres. Atones en défense, à la peine en attaque, multipliant pertes de balles, tirs hors cadre et poteaux, les Savoyards proposaient une prestation des plus pâlichonnes. Leurs visiteurs n’en demandaient pas tant, qui prenaient leur chance à qui mieux mieux pour faire gonfler la marque (2-2, 4e ; 3-5, 11e ;3-7, 15e ; 6-10, 19e). Les Istréens pouvaient même se targuer d’avoir fait mieux que le PSG 3 jours plus tôt en atteignant la pause avec 5 longueurs d’avance (11-16, 30e)…

Qui devenaient même 8 à la reprise (12-20, 34e). Par chance, ou pas suivant les points de vue, les Istréens n’ont pas la même profondeur de banc que les Parisiens. Avec un esprit de rébellion retrouvé, les Chambériens passaient la surmultipliée pour infliger un 11-2 à leurs visiteurs quelque peu émoussés (14-20, 36e ; 17-21, 38e ; 19-21, 42e ; 22-22, 48e). La remontée du diable vauvert, c’était fait. Restait alors à poursuivre sur cette lancée. Mais faute d’un effectif pléthorique, les visiteurs ont su faire montre de cœur sur la rencontre pour s’accrocher de plus belle à leur rêve de quarts, profitant de surcroît des trop nombreux loupés savoyards. A tel point que cela relevait quasiment du miracle de voir les locaux arracher la prolongation (28-28, 60e)...

Tout était à refaire, les nerfs des supporters étaient de nouveau mis à contribution. D’autant que Yann et son homologue Robin Cappelle se rendaient arrêt pour arrêt de part et d’autre du terrain. Comme en deuxième période, les Chambériens avaient l’occasion de poser leur griffe pour de bon sur ce 8e de finale (30-28, 63e). Comme en deuxième période, à force de manque de lucidité face au but, ils ont laissé filer leur chance. Pas les Istréens. Et la sirène finale tombait sur le Phare comme une douche froide (31-33, 70e)

photo Anne Champion


bottom of page