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résumé du match Chambéry - Tatabanya (23-21)


Etouffantes, suffocantes, stressantes… les superlatifs ne manquaient pas pour qualifier les dernières minutes du match retour face à Tatabanya samedi soir. Et l’explosion de joie qui suivit la sirène finale, tant sur le terrain que dans les tribunes du Phare, fut de fait à la hauteur de cette fin de match ébouriffante.

Dans leur antre, l’équation était on ne peut plus limpide pour les Chambériens à l’heure du coup d’envoi. Si les locaux ne voulaient pas quitter la coupe EHF avant même que d’y être entrés de plain-pied, l’inconnue se devait d’être une victoire, et si possible avec a minima deux buts d’écart pour éviter les comptes d’apothicaire voire le scénario catastrophe…

Un synopsis qui ne débutait assurément pas sous les meilleurs auspices pour les locaux, puisqu’il fallait attendre près de 10 minutes pour voir Quentin inscrire le premier but savoyard… Fort heureusement, si l’attaque chambérienne faisait grise mine, celle de Tatabanya n’était pas davantage à la fête en ce début de rencontre (1-3, 12e), avec en première ligne un Julien (12 arrêts) épatant dans sa cage. Et pendant que leur gardien filait une sacrée migraine aux Hongrois, les Jaune et noir attaquaient une remontée en bonne et due forme dans la foulée de Fahrudin (8 buts) qui se régalait et faisait le spectacle devant la cage (3-3, 17e ; 5-3, 19e ; 8-5, 25e). Néanmoins, ils ne parvenaient pas à tenir leurs visiteurs à bonne distance et ne comptaient plus qu’une seule petite longueur à la pause (9-8, 30e).

Un avantage ténu que les Savoyards n’arrivaient pas à faire fructifier durablement en seconde période, face à des visiteurs accrocheurs, toujours bien cramponnés à l’espoir d’une qualification (12-9, 35e ; 14-12, 41e ; 14-14, 44e ; 18-16, 49e ; 21-19, 56e). Fahrudin, Romain et Alexandre se démenaient de plus belle face à Iancu, Julien poursuivait sa belle prestation, mais tout cela ne suffisait pas à empêcher une fin de rencontre à couteaux tirés. Jusqu’à ces dernières secondes qui voyaient les Hongrois tenir entre leurs mains la balle d’égalisation synonyme de qualification pour eux. Jusqu’à cette ultime récupération de Fahrudin qui, le compas dans l’œil, devant un Phare debout, parachevait son grand huit d’un but en cage vide depuis l’extrémité opposée du terrain, propulsant du même coup sa formation au tour principal (23-21, 60e).

crédit photo Laurent Théophile


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